Financement du projet NVA

I Evaluation Financière et Economique du projet

L’analyse économique du projet permet de définir la rentabilité du projet au niveau national, elle prend donc en considération les éventuelles externalités qui pourraient s’ajouter au bénéfice direct du projet. La méthode utilisée est la comparaison des flux de coûts et bénéfices en situation sans projet et avec projet, comprenant la détermination des coûts d’investissement, l’estimation des bénéfices et revenus agricoles, le calcul du taux interne de rentabilité économique ainsi que la valeur nette actualisée.

1.  Données de base pour l’évaluation

L’analyse est réalisée en coût constant 2017. La durée de vie du projet considérée est de 20 ans. Les ratios généraux tels que le taux de rentabilité économique interne (TREI), la valeur économique actuelle nette, ont été calculés en utilisant un taux réduit de 12%  pour tenir compte du taux d’intérêt des institutions financières dans la zone qui est de 10% et du taux d’inflation prévu par la BCEAO qui est de 2%. La durée des investissements varie entre 1 et 2 ans.

Les valeurs économiques ont été estimées à partir des valeurs financières, en utilisant un facteur de conversion de 88%.

2. Investissements

Le coût économique total des investissements est de 54 129,1 millions de FCFA (Tableau 2) et se compose de 45 939 millions de FCFA pour les activités de production auxquels s’ajoutent le coût pour les missions d’appui et d’accompagnement des promoteurs et les imprévus d’un montant de 8 190,2 millions de FCFA.      

L’apport personnel des exploitants représente 1% du montant du coût du projet soit 541 millions de FCFA pour les 230 exploitants. En principe l’apport personnel devrait être au minimum de 10% du montant du financement, mais le taux de 1% a été retenu compte tenu du statut des exploitants sans emploi. Le reste du financement est assuré par l’État Malien et ses partenaires sous forme de prêt ou de subvention.

Tableau 1: Investissements du projet

Le coût total des investissements par promoteur serait de 209,1 millions de FCFA dont les postes les plus importants seront les NVA avec 87,26 millions de FCFA, les activités agricoles avec 52,61 millions, l’élevage avec 55,68 millions de FCFA. Ces investissements sont amortis en 20 ans. Ils ne prennent pas en compte ceux pour le centre de production d’alevins et l’unité de production d’aliments, car ils seront confiés à un professionnel privé pour le ravitaillement des exploitants promoteurs. Le coût des missions de contrôle, du volet environnement, de l’accompagnement / incubation des exploitants, des imprévus, etc. ne sont pas non plus pris en compte.

Tableau 2 : Montants des investissements par secteur et par promoteur en millions de FCFA

3. Rentabilité des activités de la ferme

L’analyse financière des activités de la ferme montre qu’elles seront toutes rentables. Le secteur agricole permet un résultat net qui varie de la première année à la 20ème de 4,1 à 16,8 millions de FCFA, celui de l’élevage de 15,5 à 45,3 millions de FCFA, la production de poisson de 2,5 à 3,8 millions de FCFA, l’arboriculture de - 2,3 à 19,6 millions de FCFA, le centre de production d’alevins et l’unité production d’aliments de 27,6 à 72 millions de FCFA et le bois + apiculture de - 250 000 à 560 000 FCFA.

La production de poisson obtient le meilleur taux de rentabilité soit 76,2%, suivie de l’élevage 44,16%, de l’arboriculture 38,5%, de l’agriculture 23,5%, du bois énergie 19,2% et du centre de production d’alevins et d’aliments 12%. Cependant, l’élevage obtient la VAN la plus importante soit 1 154,8 millions suivi de l’arboriculture (366 millions), du centre de production d’alevins et d’aliments (326 millions) et de l’agriculture (302 millions de FCFA). Les délais de récupération varient de 2 à 7 ans.

Tableau 3: Indicateurs de rentabilité des activités de l’exploitation (*) Le premier chiffre correspond au Revenu Net d’Exploitation (RNE) de l’an 1 et le second au RNE de l’an 20.

4. Plan de financement du projet

Le plan de financement tient compte du fait que les exploitants promoteurs sont souvent sans emploi rémunéré et ont des difficultés pour bénéficier de garanties financières. Trois scénarii de financement sont proposés sous forme d’hypothèses.

  • Hypothèse I : H1: le promoteur apporte 1% du montant de l’investissement global et emprunte les 99% restants, soit 2,09 millions FCFA en apport personnel et 207 millions de FCFA en prêt.
  • Hypothèse II : H2: l’État et les PTF accordent une subvention à hauteur de 40% du montant de l’investissement de base et le promoteur assure les 60%.
  • Hypothèse III : H3: l’État et les partenaires accordent une subvention au promoteur à hauteur de 50% du montant de l’investissement.

Tableau 4 : Plan de financement du projet

5. Rentabilité financière selon les différents plans de financement

  • Hypothèse H1

Avec l’hypothèse H1, le compte d’exploitation prévisionnel du promoteur, est positif dès
 la première année d’exploitation avec un résultat net d’exploitation de 4,5 millions soit
370 000 FCFA/mois. Le RNE sera de 72,5 millions de FCFA en l’an 20 soit un revenu mensuel de 6,05 millions de FCFA pour le promoteur. Il dispose d’une bonne capacité d’autofinancement.

L’analyse des flux financiers montre que les activités de la ferme seront rentables avec un taux interne de rentabilité de 18,23% sur les 20 ans et une VAN à 10% d’intérêt de 917 millions de FCFA. Le délai de récupération serait de 6 ans avec un cash-flow net actualisé de 5 millions de FCFA.

  • Hypothèse 2 : H2

Le compte d’exploitation est positif dès la première année avec un résultat net d’exploitation de 17 millions de FCFA et serait de 77 millions de FCFA vers la 20ème année. Le promoteur aurait théoriquement un revenu mensuel de 1,42 million de FCFA dès la 1ère année et 6,43 millions de  FCFA vers la 20ème année.

L’analyse des flux financiers donne un taux de rentabilité de 32,9% et une valeur actuelle nette de 1 883 millions de FCFA sur les 20 années d’exploitation de la ferme. Le délai de récupération serait de 4 ans avec un cash-flow actualisé de 16 millions de FCFA. Ces valeurs montrent que l’ensemble des activités serait très rentable.

  • Hypothèse 3 : H3

Le compte d’exploitation est positif dès la première année avec un résultat d’exploitation net de 20,13 millions de FCFA. Ce résultat serait de 78,3 millions de FCFA à la 20ème année.

L’analyse des flux financiers indique un taux de rentabilité de 39,3% et une valeur actuelle nette de  2 125  millions de FCFA, ce qui signifie que la ferme serait très rentable. Le capital investi est récupéré en 4 ans avec un cash-flow actualisé de 41 millions de FCFA.

6. Rentabilité Financière et Economique du Projet

6.1. Compte d’exploitation prévisionnel (en millions de FCFA)

L’analyse du compte d’exploitation global du projet montre que le résultat net d’exploitation est négatif (-130 millions FCFA) la première année, mais positif dès la 2ème année avec un montant de 814 millions de FCFA, de 1 616 millions de FCFA à la 3ème année. Entre l’an 4 et l’an 20, le cumul du revenu net d’exploitation est estimé à 195 846 millions de FCFA (Tableau 6).

Tableau 5: Compte d’exploitation prévisionnel (en millions de FCFA)

6.2. Compte de trésorerie : ressources et emplois

Le solde de trésorerie du projet est positif en l’an 1 avec un solde de 1 090 millions de FCFA mais négatif en l’an 2 et l’an 3 à cause du remboursement des annuités et des intérêts du prêt (le remboursement étant différé sur une année (An 1). Il est positif sur le reste de la durée du projet à partir de l’an 4 avec un solde cumulé de 1 109 millions de FCFA. Le cumul du solde est positif dès la première année et sur le reste de la durée du projet. Le solde cumulé est estimé à 1 177 042 millions de FCFA entre l’an 4 et l’an 20 (Tableau 7).

Tableau 6: Ressources et emplois (en millions de FCFA)

6.3. Taux de Rentabilité Économique Interne (TRÉI) et la Valeur Actuelle Nette Économique (VANE)

L’analyse des flux financiers actualisés donne un Taux de Rentabilité Interne Économique de 14,82% et une Valeur Actuelle Nette Économique de 130 224 millions de FCFA. Le délai de récupération de l’investissement serait de 7 ans avec un cash-flow net de 4605 millions de FCFA à la 7ème année.

Tableau 7: Flux financiers (en millions de FCFA)

6.4. Analyse de sensibilité du modèle économique

L’analyse de sensibilité suppose une fluctuation des chiffres d’affaires qui peut être liée à une baisse ou une augmentation de la production ou à celle des prix ou encore les deux à la fois.

Les résultats montrent qu’avec :

  • une baisse de 10% du chiffre d’affaires le projet sera toujours rentable avec un TREI
    de 10,20% et une VANE de 4,894 milliards. Le délai de récupération de l’investissement de 8 ans ;
  • une baisse de 15% du chiffre d’affaires le projet ne sera pas rentable car la VANE serait négatif soit – 46,559 milliards malgré que le TREI soit positif (8,03%) ;
  • une augmentation du chiffre d’affaires de 15% fait passer le TREI à 19,% et la VANE à 262,163 milliards de FCFA avec un délai de récupération de l’investissement de 6 ans.

7. Analyse de la situation de la zone sans projet et avec projet

7.1. Données de base

La situation sans projet se base sur l’occupation de l’espace agricole par le mil, les animaux, notamment les bovins et ovins/caprins du système extensif, de la pisciculture caractérisée par la pêche traditionnelle et l’exploitation du bois. En croisant les données d’enquêtes avec celles du PAHA (2016), la marge brute par hectare est de :

  • 82 500 FCFA pour le mil ;
  • 191 875 FCFA pour les bovins ;
  • 37 910 FCFA pour les ovins/caprins ;
  • 1 743 FCFA pour le poisson au m² ;
  • 2 298 398 FCFA pour l’arboriculture (mangues et agrumes) ;
  • 205 685 FCFA pour le bois de chauffe.
  • Au niveau de la situation avec le projet, les résultats des comptes d’exploitation sectoriels nous donnent une marge brute par hectare d’environ :
  • 0,99 million de FCFA pour le secteur agricole ;
  • 8,73 millions pour l’élevage ;
  • 24,35 millions pour la pisciculture ;
  • 5,49 millions/ha pour l’arboriculture ;
  • 0,97 million de FCFA/ha pour le bois de chauffe.

Les estimations ont été faites sur la base d’un espace agricole de 2 092 ha pour les exploitants et 481 ha pour les détenteurs de baux soit 2 573 ha, d’un espace pastoral de 305 ha, 54 ha pour la pisciculture, 54 ha pour le bois et 203 ha pour l’arboriculture.

7.2. Résultats financiers

Les résultats montrent que sans projet la marge brute actualisée (taux de 12%) est de 29 942 millions en 20 ans. Celle de la situation avec le projet durant la même période est évaluée à 135 286 millions de FCFA. Au regard de ces résultats le gain monétaire induit par le projet est de 105 344 millions de FCFA en 20 ans. L’impact monétaire du projet est plus important que les 105 344 millions de FCFA dans la mesure où les activités piscicoles ne sont pas actuellement pratiquées sur les 54 ha. C’est le cas également des activités comme l’arboriculture.

Tableau 8: Marge brute actualisée (en millions de FCFA) par secteur dans une situation sans projet et avec projet

8. Conclusion sur les analyses économique et financière

L’analyse financière des activités de la ferme montre qu’elles sont rentables. Cependant, le risque financier est important face à des baisses de prix ou de volume de production de plus de 10%.

Dès lors, l’amélioration de la performance des exploitations des exploitants promoteurs devient une priorité absolue à travers la mise en œuvre des mesures d’accompagnement proposées. Ces mesures sont, entre autres, le renforcement des capacités techniques des promoteurs par des formations, l’accès aux crédits et aux équipements de production, les formations sur la gouvernance locale et la gestion des groupements (GIE), les formations entrepreneuriales et en stratégies de commercialisation.

Compte tenu du statut particulier du jeune qui doit démarrer une activité sans épargne, il est nécessaire de mettre à sa disposition les équipements et un fonds de roulement sous forme de prêt. Le montant de ce trousseau devra atteindre au moins 10% du montant total de l’investissement du promoteur au niveau des activités productives, soit 21 millions de FCFA.

II. Mesures d’accompagnement

Pour renforcer l’efficacité de la stratégie de mise en œuvre des NVA, il est nécessaire pour l’Etat de prendre certaines mesures d’accompagnement, telles que :

1. Renforcement des capacités des services chargés de la promotion des NVA,

L’Etat jouera un rôle d’organisation, de régulation, d’impulsion et de facilitation pour attirer les investisseurs privés indispensables pour la viabilité des NVA. Il faudra également développer de nouvelles compétences au sein de l’administration notamment au niveau des services chargé de l’appui- conseil (DNA, DNGR, Offices et Agences de Développement) pour leur permettre de faire face aux besoins d’encadrement des exploitations Agricoles modernes.

Pour développer ces nouvelles compétences au sein de l’administration, des activités de renforcement de capacités de ces structures seront réalisées. Ces activités démarreront avec des voyages d’études, qui seront organisées dans des pays disposant des expériences dans le développement des NVA (Gabon, Congo, Corée du sud etc.).

2. Promotion du développement inclusif au tour des NVA

L’Etat veillera à ce que les NVA impulsent un développement inclusif dans leurs zones d’implantation pour renforcer la résilience des populations vulnérables. La promotion du développement inclusif dans les NVA sera faite en concertation avec les villages existants. Ces villages pourront bénéficier dans la mesure du possible des infrastructures connexes mise en place avec l’implantation des NVA (électricité, eau potable, communication, infrastructures marchandes, etc.), ce qui améliorera l’accessibilité des populations concernées aux produits de première nécessité.

3. Accompagnement du secteur privé

L’étude de faisabilité des NVA devrait analyser les possibilités de mettre en place des mesures fiscales incitatives au profit du secteur privé qui désire accompagner l’installation des NVA avec la réalisation d’investissements utile à leur développement.

III. Risques et mesures à envisager

La création et le développement des NVA sont confrontés à un certain nombre de risques à savoir :

I. la difficulté de coordination liée à la multiplicité des acteurs concernés ;

II. l’effondrement possible des prix des produits agricoles sur les marchés pouvant entrainer la faillite des exploitants exploitations Agricoles et

III. les difficultés de cohabitation avec les villages existants. Pour faire face à ces risques, les mesures d’atténuation suivantes peuvent être envisagées :

  • accélérer la mise en place du comité de pilotage pour rendre effective la participation de tous les départements concernés au processus de mise en place des nouveaux villages agricoles ;
  • sécuriser les productions Agricoles par la mise en place systématique des aménagements hydro agricoles dans les nouveaux villages agricoles et
  • mettre en œuvre des actions de développement inclusif au tour des NVA afin de permettre aux villages sur les terroirs desquels seront installés les NVA de bénéficier des retombées de leur installation.

IV. De la passation de marché du NVA de BEWANI:

1.  Du Mode de passation de marché :

L’Etude de faisabilité  du Nouveau Village Agricole de Béwani a fait les études d’Avant-Projet Détaillé (APD)  et avait proposé un Dossier d’Appel d’Offre (DAO) pour la passation de marché.        Au niveau de ce DAO, la maitrise d’Ouvrage Délégué au moment de l’étude était l’Agence d’Exécution des Travaux d’Infrastructures et d’Equipements Ruraux (AGETIER). La Maîtrise d’Ouvrage Délégué du dossier a changé avec le transfert officiel de l’exécution technique et financière du dossier des NVA à l’Agence d’Aménagement des Terres et de Fourniture de l’Eau d’Irrigation (ATI).

Le dossier  est joint à la présente note technique : APD-DAO- les études d’Impact Environnemental et Social (EIES) et les études Economique et financière (-EEF) sont aussi disponibles en annexes avec les Plan d’Aménagement.

2.  Des Conventions signés entre le Ministère de l’Agriculture et les Investisseurs privés

Depuis l’élaboration de la note conceptuelle des NVA, un certain nombre d’investisseurs privés se sont manifestés et ont eu à signer avec le Ministère de l’Agriculture, des conventions de collaboration. Ces conventions sont jointes en annexe de la présente note technique. Ces manifestations d’intérêt ne sont nullement des documents de marchés et il est envisager de procéder à l’ouverture du marché pour tous les investisseurs privés qui seront intéressés.

3. Les modifications apportées au dossier

Il faut noter que de l’histoire de l’établissement des jeunes ruraux (diplômé ou non) dans le secteur agricole,  le Ministère a connu des expériences pas concluantes dans la même zone de l’Office du Niger et cela depuis le Programme National d’Investissement Rural (PNIR) au niveau de périmètre irrigué qui était dédié à l’installation des jeunes.  Cette expérience parmi d’autres n’ont pas donnés les résultats escomptés. Dans le lot beaucoup de jeunes même s’ils ont eu la formation ((en agronomie’’, ils préfèrent s’investir dans d’autres domaines que dans le domaine agricole. Pour éviter de répéter l’histoire et perdre des ressources, l’option a été prise de partir avec des investisseurs privés qui sont des professionnels ayant de l’expérience dans l’investissement dans le secteur agricole. Cependant, une place importante devrait être accordée aux femmes et aux jeunes ruraux avec environ 35% des superficies aménagées.

La seconde modification est  le type d’habitat : Compte tenu du contexte des Nouveaux Villages Agricoles (NVA)  situés en milieu rural avec des villages voisins construits dans un style adapté au milieu, il a été envisagé de laisser le libre choix du modèle de l’habitat aux exploitants qui seront installés.

Ainsi, la zone de la construction de l’habitat sera viabilisée avec toutes les commutés de l’eau, de l’énergie, des infrastructures socio-économique (centre de santé, écoles, Mosquée, Eglise, magasins de stockage et de conservation,…).

Des appuis seront faits par le Gouvernement aux  bénéficiaires pour garantir en vue de faciliter l’accès des exploitants aux prêts Bancaires pour les aider dans la construction de leur Habitat.

Il faut noter que les bénéficiâmes devriaent rembourser le coût des aménagements et les frais de l’abitats sur une période de 20 ans.

L’ATI mettre en place un dispositif de suivi de l’exploitation et des remboursements au niveau de tous les bénéficiaires.  Pour ce service l’ATI serra rémunéré avec au moins un taux de 3% des remboursements. Ce taux peut être négocié selon les cas.

V. Les analyses économique et financière du projet

Les  données de base utilisées pour faire les analyses économiques et financières sont issues des données des enquêtes de terrain et de quelques données secondaires disponibles au niveau de la Direction Général de l’office du Niger et au niveau de la Zone de Développement Rizicole de Béwani.

Les rentabilités économiques et financées sont calculées sur la période de 20ans du projet. Concernant le plan de financement, des hypothèses sont faites et au moment de la contractualisation pour la réalisation des travaux un choix sera fait entre les hypothèses. Il est fort probable que la seconde hypothèse qui consiste à faire un apport personnel de 1ù du bénéficiaire, avec une subvention de l’Etat de 40% ey un près de 59% du coût retiennent l’attention des décideurs par rapport au choix de l’hypothèse du plan de financement du projet.

Le dossier de   l’analyse économique et financière est joint  à la présente note avec les annexes.

 

Agence d’Aménagement des Terres

et de fourniture de l’eau d’Irrigation

L'Agence "ATI"

A Bamako / Mali
Hamdalaye ACI.2000

T (00223) 20 23 02 87 / 76 48 52 79 / 65 85 00 58

F20 23 01 54